Description
Dans ce second tome de Mes Souvenirs, Jacques-Ferdinand Verret constate, lors d’une réception à la villa du confiseur William McWilliam, un manque d’égards de ses hôtes anglophones pour leurs invités canadiens-français. Sur la scène politique, le jeune homme s’indigne avec véhémence de l’exécution de Louis Riel. À Charlesbourg même, sa chronique sociale ne s’interrompt pas et il trace des portraits à l’emporte-pièce de ses contemporains. Ses promenades à Québec le conduisent aux réunions du cercle Frontenac, tandis que la lecture de Chateaubriand, Longfellow et Ovide alimente ses rêves. Cette édition d’un journal intime du XIXe siècle se complète ici par divers documents annexes, en particulier des extraits du journal de maturité, de 1912 à 1946.